5 décembre 2012 – SYNGENTA – « L’expertise scientifique et ses finalités : comment restaurer la confiance ? »
Posté le:12-17-2012 par : Webmaster
SYNGENTA
« L’expertise scientifique et ses finalités : comment restaurer la confiance ? »

2011, année des Outre-mer, aura permis de célébrer la France des trois océans et de mieux connaitre leurs spécificités et leur apports à notre pays. Néanmoins, souvent associées aux productions de banane et à la filière de la canne à sucre, les orientations agricoles ultramarines restent trop méconnues de nos concitoyens et des sphères politiques.
Si ce secteur d’activité en Outre-mer est peu évoqué lorsque les politiques agricoles sont élaborées tant en France qu’en Europe, l’agriculture ultramarine tient une place plus importante qu’en métropole dans l’économie et l’emploi de ces territoires.
En effet, dans les seuls Départements d’Outre-mer, l’agriculture représente entre 1,7 et 4,4% du PIB contre 2,2% en métropole et entre 2 et 7% de l’emploi contre seulement 3,3% en métropole.
En lien avec les caractéristiques spécifiques de leurs territoires, chaque DOM et TOM a développé une activité agricole qui lui est propre et les agriculteurs ultramarins ont adapté leur production aux atouts naturels, mais aussi contraintes physiques et
climatiques auxquels ils doivent faire face. Ainsi, les cultures bananières et cannières représentent près de 68% des terres arables exploitées à La Réunion, 64% en Guadeloupe et 58% en Martinique, tandis qu’en Guyane, ces cultures ne représentent que 14% des terres arables exploitées et qu’en Nouvelle-Calédonie, 50% de ces terres sont consacrées à la culture légumière.
Cette spécialisation engendre une forte dépendance d’approvisionnement alimentaire non seulement en raison des contraintes de leur territoire, mais aussi de la concurrence des importations alimentaires à un moindre coût. Comment optimiser la production agricole ultramarine afin de réduire la dépendance alimentaire aux importations ?
Face à ce déficit agricole, les transferts de technologies et l’innovation constituent un levier important pour le développement endogène des Outre-mer. Une bonne insertion économique des filières agricoles dans leur environnement local nécessite une adaptation régulière des structures des exploitations qui doivent tenir compte des conditions spécifiques de ces territoires tant édaphiques, physiques, climatiques que culturelles.
Comment accompagner les agriculteurs et les faire évoluer dans leurs pratiques quotidiennes ?
Quelles adaptations peut-on envisager pour une meilleure intégration des nouvelles méthodes et nouveaux outils ?
Par ailleurs, l’optimisation des exploitations doit s’inscrire dans le cadre des réglementations environnementales en pleine évolution, dans le respect de l’environnement et de la biodiversité, tout en préservant l’harmonie avec la population.
Comment garantir le respect des richesses exceptionnelles de ces territoires tout en développant des agricultures plus productives et durables ?
Hôtes
Denis TARDIT
Président de Syngenta Agro SAS France
Marie-Cécile LEBAS
Directrice des Affaires publiques Syngenta Agro SAS France
Gérard THOMAS
Directeur Affaires Réglementaires et Technique de Syngenta Agro SAS France
Invités
Chantal BERTHELOT
Députée apparentée PS de la Guyane, Vice-présidente de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, membre de la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire
Philippe GOSSELIN
Député UMP de la Manche, membre de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale
Hervé GUYOMARD
Directeur scientifique « Agriculture », INRA
Bernard LESTERLIN
Député PS de l’Allier, Secrétaire de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale
Philippe RUELLE
Directeur général de l’Union des Groupements de Producteurs de Banane de Guadeloupe & Martinique (UGPBAN)
Jean-Charles TAUGOURDEAU
Député UMP de Maine-et-Loire, membre de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, membre de la Commission des Affaires économiques