28 janvier 2014 – PFIZER – « Bien vieillir en France, quelle réalité ? »
Posté le:01-28-2014 par : admin0
PFIZER
« Bien vieillir en France, quelle réalité ? »

Selon les projections démographiques de l’Insee, un Français sur trois aura plus de 60 ans en 2060.
Une profonde transformation de la structure de la population française s’opère actuellement grâce à la conjonction de deux facteurs : l’allongement de la durée de la vie, due aux progrès sanitaires, thérapeutiques et à l’élévation du niveau de vie, et l’arrivée à l’âge de la retraite des “ baby boomers”, c’est à dire les personnes nées dans les années 1946-1960, alors que dans le même temps, les personnes nées dans les années 1975-1990 seront moins nombreuses. Le poids relatif dans notre société des personnes âgées de plus de 60 ans va donc augmenter considérablement.
Le phénomène du vieillissement démographique avait déjà été anticipé notamment dans le rapport Laroque publié en 1962. En revanche, il était difficile de prédire cette onde de choc démographique, potentiellement porteuse de déséquilibres de tout ordre dans la structure économique et sociale, arrivant dans un environnement économique en crise et fondamentalement modifié (mondialisation, développement des technologies numériques, modification de la structure de production, faible croissance durable des pays du Nord, modification de la structure familiale…).
La société française se doit de répondre à ces enjeux du vieillissement démographique qui, certes, constituent un formidable défi, mais demande de repenser un certain nombre d’usages, de concepts et d’organisation.
Le Plan National « Bien vieillir » (2007 – 2009) met en avant un certain nombre de préconisations. Il est important à tout âge, et plus encore entre 55 et 75 ans, d’adopter des conduites favorables au “bien-vieillir” :
• continuer à entretenir, voire améliorer son capital intellectuel, physique, social et psychique (promotion de la santé) ;
• prévenir les maladies survenant avec l’âge en adoptant un mode de vie adaptée ;
• prendre en charge précocement les maladies ou les troubles qui sont susceptibles d’entraîner une incapacité ;
• avoir une activité physique ou sportive régulière ;
• adapter son alimentation selon les principes du Programme National Nutrition Santé (PNNS) ;
• adapter son environnement physique et social ;
• conserver une vie sociale riche et les liens intergénérationnels ;
• lutter contre l’isolement ;
• valoriser les notions de projet de vie, d’estime de soi, d’adaptation au changement.
Ainsi, à travers ce plan “bien vieillir”, les principaux objectifs s’articulent autour des stratégies de prévention, notamment au niveau des pathologies chroniques, des comportements favorables à la santé, de l’amélioration de l’environnement individuel et collectif et de la qualité de vie de la personne âgée (logement, aides techniques, aménagement de la cité), et autour du renforcement du rôle social des seniors en favorisant leur participation à la vie sociale, culturelle, artistique, en consolidant les liens entre générations et en promouvant la solidarité intergénérationnelle.
Ce plan vient ainsi s’adosser aux positions de l’OMS largement impliquée sur le sujet. Le concept de “vieillissement actif”, défini par l’OMS (2002) comme “le processus d’optimisation des possibilités de santé, de participation et de sécurité dans le but d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées tout au long de la vie », et celui de “vieillissement en santé” (ou “Healthy Aging”), qui vise à établir des recommandations en matière de promotion de la santé et de prévention en direction des personnes âgées, est défini comme “le processus d’optimisation de la santé physique, mentale et sociale afin de permettre aux personnes âgées d’être actif socialement sans discrimination et de jouir de leur indépendance et d’une bonne qualité de vie”.
Au final, le « Bien vieillir » repose sur l’équilibre de 5 piliers : santé, finances, logement, vie sociale, vie intellectuelle.
Bien vieillir, c’est vieillir en bonne santé. La santé est la première condition d’un vieillissement dit « réussi ». L’attention portée aujourd’hui aux activités physiques et intellectuelles, à l’équilibre alimentaire, et d’une manière élargie à la prévention et à l’éducation en santé est le signe visible que la société toute entière se préoccupe de prévenir la perte d’autonomie. Un baromètre réalisé par le groupe de protection sociale montre que pour la majorité des personnes interrogées, bien vieillir, c’est être en bonne santé (très important pour 71% d’entre elles), ne pas être un fardeau pour ses proches (très important pour 67%), et continuer à vivre à domicile.
Nous mesurons ainsi toute l’importance des différents dispositifs, expérimentations mis en place par les autorités, le dispositif « Bien vieillir ensemble » visant à labéliser les villes qui, face au vieillissement de la population, s’adaptent pour mieux prendre en compte les besoins des personnes âgées, ou encore l’expérimentation PAERPA qui cherche à optimiser le parcours santé des personnes âgées.
Face à tout cela une vraie politique de prévention doit se mettre en place car le capital santé se constitue et se préserve à tous les âges. Comment la loi de santé publique pourra y répondre ? Comment mieux accompagner tous ces changements ? Comment la silver économie peut répondre à ces enjeux ?
Hôtes
Michel GINESTET
Président de Pfizer France & Directeur de la Business Unit Primary Care
Florence PERCIE DU SERT
Directrice de la communication, Pfizer France
Catherine RAYNAUD
Directrice des Affaires Institutionnelles de Pfizer SAS
Invités
Daniel BOY
Directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)
Catherine DEROCHE
Sénatrice du Maine-et-Loire, UMP
Professeur Luc DOUAY
Chef du Service d’hématologie biologique à l’Hôpital Saint Antoine
Jean-Claude ETIENNE
Membre de la section des affaires sociales et de la santé
Membre de la délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques
Membre du groupe des personnalités qualifiées
Conseil Économique Social et Environnemental (CESE)
Christophe KOPERSKI
Membre du bureau National de la Fédération des Syndicats Pharmaceutique de France
Président de la Commission Exercice Professionnel
Denis JACQUAT
Député de la Moselle, UMP
Robert LAUNOIS
Directeur, Réseau d’Évaluation en Économie de la Santé (REES) France
Alain MARTY
Député de la Moselle, UMP
Martine PINVILLE
Députée de la Charente, SRC
Bérengère POLETTI
Députée des Ardennes, UMP