26 mai 2016 – SYNGENTA – « Nouvelle région: au-delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture ? »
Posté le:05-27-2016 par : Webmaster
«Nouvelle région : au-delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture ? »
REIMS
Restraurant Le Millénaire
4, rue Bertin
51 100 Reims
« Nouvelle région : au-delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture ? »
L’agriculture constitue un élément indissociable du développement et de l’image de marque de la Champagne en France comme à l’étranger. Avec plus de 50 000 personnes actives sur une exploitation agricole (Agreste, 2012), la région se place au septième rang des effectifs agricoles et le secteur emploie 1 actif sur 17 dans la région (Chambre d’Agriculture de Champagne-Ardenne, 2015). La Champagne dispose aussi de filières d’excellence : 1er rang national pour la production de chanvre et d’œillette, 2ème pour la production de colza et de betteraves sucrières et 3ème pour la production de blé tendre et de pommes de terre (Chambre d’Agriculture de Champagne-Ardenne, 2015). De plus, aux performances économiques liées à l’agriculture, viennent s’ajouter des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) dont la plus connue, Champagne, assure la réputation qualitative de la production régionale et son rayonnement commercial.
Toutefois, les perturbations importantes que connait le monde agricole – comme la baisse du cours du blé tendre, que la Champagne produit en grande quantité, ou les difficultés à l’exportation liées à l’embargo russe sur les produits agricoles – font peser des risques conséquents sur les producteurs.
L’un des facteurs déterminants du maintien de la production à des coûts raisonnables est l’accès à des technologies innovantes. Il est aujourd’hui une condition indispensable pour permettre à tous les acteurs de l’agriculture de faire face à la concurrence et de répondre aux grands défis auxquels ils sont confrontés (défi alimentaire, environnemental, énergétique, territorial). Cependant, afin de les conforter et renforcer dans ce rôle, il est indispensable que l’innovation reste dynamique et que des investissements accompagnent l’évolution des filières. En échange croissant avec le reste de l’économie, l’évolution de ces technologies génère un grand nombre d’emplois dits « indirects ». Il s’agit souvent d’emplois qualifiés à haute valeur ajoutée qui concernent, aussi bien l’amont – en recherche, formation, agrofourniture, que l’aval – dans les industries agroalimentaires, la distribution et l’exportation.
Ces recherches portent, toutefois, souvent à controverses, à l’instar des biotechnologies, comme les nouvelles techniques de sélection génétique des semences ou encore les produits de protection des plantes, qui sont accusés d’impacts sur l’environnement, la biodiversité ou la santé humaine.
Si des règlementations – françaises, européennes voire internationales –, de plus en plus nombreuses, viennent encadrer leur mise sur le marché et leur utilisation, la défiance de l’opinion publique est à prendre en compte face à la complexité grandissante des sciences et des technologies. Celles-ci nécessitent, par ailleurs, des recherches de plus en plus complexes et toujours plus coûteuses qui sont assurées par des organismes de recherche publics mais aussi des sociétés privées.
Pièce maîtresse de la réforme territoriale, la Loi (n° 2015-991) portant Nouvelle Organisation territoriale de la République (NOTRe), du 7 août 2015, clarifie la répartition des compétences entre collectivités. Elle renforce, notamment, le rôle de la Région en matière de développement économique et de financement de l’innovation. Elle impose, notamment, à celle-ci de fixer un Schéma régional de Développement économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).
Face à cette triple problématique – l’innovation nécessaire à la compétitivité, son financement et les controverses qu’elle suscite – il est indispensable que l’ensemble des acteurs aient l’opportunité d’échanger sur les questions suivantes :
Quelles conséquences la nouvelle répartition territoriale peut-elle avoir en matière de développement économique et d’innovation ? Quelles perspectives nouvelles pouvons-nous entrevoir pour les acteurs engagés dans l’agriculture et les sciences du vivant ? Quel potentiel ces technologies offrent-elles ? Quelle dynamique s’offre pour les jeunes générations en matière d’emplois et d’attractivité ? Comment encourager des partenariats publics – privés pour développer la connaissance en tant que valeur commune, stimuler l’innovation et la création de richesses ?
Hôtes
Marie-Cécile LEBAS
Directrice des Affaires publiques, Syngenta France
Invités
Dominique BISSON
Vice-président de la Commission Développement économique, Communauté d’agglomération de Cités-en-Champagne
Xavier DUFOUR
Administrateur des Jeunes Agriculteurs (JA) Grand Est
Jean-Claude ETIENNE
Membre de la Délégation à la Prospective et à l’Évaluation des Politiques publiques, Membre de la Section des Affaires sociales et de la Santé, Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE)
Sébastien LORIETTE
Président de la Commission Développement économique et emploi, Conseil Économique, Social et Environnemental Régional (CESER) d’Alsace Champagne-Ardennes et Lorraine
Jean NOTAT
Conseiller régional (LR), Membre de la Commission agriculture et forêt
Amélie SAVART
Conseillère départemental (LR) de la Marne, Conseillère communautaire de Reims Métropole, Conseillère municipale de Bétheny
Alphonse SCHWEIN
Vice-président (LR) du Conseil départemental de la Marne délégué Voirie, eau, assainissement, agriculture, viticulture, Maire de Vaudesincourt
Julien VALENTIN
Conseiller départemental (LR) de la Marne, Conseiller municipal de Dampierre-sur-Moivre
Catherine VAUTRIN
Députée (LR), Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Membre de la Commission des affaires économiques, Présidente de Reims Métropole