25 mars 2016 – SYNGENTA – « Nouvelle région : au-delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture ? »
Posté le:03-25-2016 par : Webmaster
« Nouvelle région : au -delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture? »
CHARTRES
Restraurant Le Grand Monarque
22, place des Épars
28 000 Chartres
«Nouvelle région : au-delà des controverses, quel rôle pour l’innovation et les technologies dans l’agriculture?»
Avec la plaine de la Beauce – le « grenier à blé » français – ou encore la région naturelle du Perche, propice à l’élevage, l’Eure-et-Loir est un département résolument tourné vers l’agriculture. La surface agricole utile (SAU) occupe plus des trois quarts de son territoire (Chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, 2008), la valeur annuelle de sa production agricole est de plus de 830 millions d’euros (Comptes de l’Agriculture provisoires, Agreste, 2014) et il compte plus de 5000 chefs d’exploitations ou co-exploitants (Recensement agricole, Agreste, 2010). Il bénéficie, en outre, d’un climat favorable et de sols très fertiles.
Toutefois, les perturbations importantes que connait le monde agricole – comme la baisse du cours du blé tendre, que l’Eure-et-Loir produit en grande quantité, ou les difficultés à l’exportation liées à l’embargo russe sur les produits agricoles – font peser des risques conséquents sur les producteurs.
L’un des facteurs déterminants du maintien de la production à des coûts raisonnables est l’accès à des technologies innovantes. Il est aujourd’hui une condition indispensable pour permettre à tous les acteurs de l’agriculture de faire face à la concurrence et de répondre aux grands défis auxquels ils sont confrontés (défi alimentaire, environnemental, énergétique, territorial). Cependant, afin de les conforter et renforcer dans ce rôle, il est indispensable que l’innovation reste dynamique et que des investissements accompagnent l’évolution des filières. En échange croissant avec le reste de l’économie, l’évolution de ces technologies génère un grand nombre d’emplois dits « indirects ». Il s’agit souvent d’emplois qualifiés à haute valeur ajoutée qui concernent, aussi bien l’amont – en recherche, formation, agrofourniture, que l’aval – dans les industries agroalimentaires, la distribution et l’exportation.
Ces recherches portent, toutefois, souvent à controverses, à l’instar des biotechnologies, comme les nouvelles techniques de sélection génétique des semences ou encore les produits de protection des plantes, qui sont accusés d’impacts sur l’environnement, la biodiversité ou la santé humaine.
Si des règlementations – françaises, européennes voire internationales –, de plus en plus nombreuses, viennent encadrer leur mise sur le marché et leur utilisation, la défiance de l’opinion publique est à prendre en compte face à la complexité grandissante des sciences et des technologies. Celles-ci nécessitent, par ailleurs, des recherches de plus en plus complexes et toujours plus coûteuses qui sont assurées par des organismes de recherche publics mais aussi des sociétés privées.
Pièce maîtresse de la réforme territoriale, la Loi (n° 2015-991) portant Nouvelle Organisation territoriale de la République (NOTRe), du 7 août 2015, clarifie la répartition des compétences entre collectivités. Elle renforce, notamment, le rôle de la Région en matière de développement économique et de financement de l’innovation. Elle impose, notamment, à celle-ci de fixer un Schéma régional de Développement économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).
Face à cette triple problématique – l’innovation nécessaire à la compétitivité, son financement et les controverses qu’elle suscite – il est indispensable que l’ensemble des acteurs aient l’opportunité d’échanger sur les questions suivantes :
Quelles conséquences la nouvelle répartition territoriale peut-elle avoir en matière de développement économique et d’innovation ? Quelles perspectives nouvelles pouvons-nous entrevoir pour les acteurs engagés dans l’agriculture et les sciences du vivant ? Quel potentiel ces technologies offrent-elles ? Quelle dynamique s’offre pour les jeunes générations en matière d’emplois et d’attractivité ? Comment encourager des partenariats publics – privés pour développer la connaissance en tant que valeur commune, stimuler l’innovation et la création de richesses ?
Hôtes
Bruno BARANNE
Directeur des Opérations commerciales, Syngenta France
Vincent DESCOURS
Directeur Infrastructure Recherche et Développement (R&D), Syngenta France
Marie-Cécile LEBAS
Directrice des Affaires publiques, Syngenta France
Invités
Loïc BREHU
Vice-président en charge du Développement et de la Promotion économique de Chartres Métropole, Conseiller municipal (DVD) de Chartres
Alexandre DENEAU
Membre du Bureau des Jeunes Agriculteurs du Loiret, Chargé du dossier des Grandes-cultures
Chantal DESEYNE
Sénatrice (LR) d’Eure-et-Loir, Membre de la Commission des Affaires sociales, Vice-Présidente de l’agglomération du Pays de Dreux, Maire de Serville
Jean-Roch GAILLET
Directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, Région Centre-Val de Loire
Jean-Pierre GORGES
Député (LR), Membre de la Commission des Finances, Président de Chartres Métropole, Maire de Chartres
Luc LAMIRAULT
Vice-président du Conseil départemental d’Eure-et-Loir (DVD), Président du Comité de Développement économique d’Eure-et-Loir
Michel PLOVIE
Secrétaire adjoint, Responsable du Pôle Environnement, Chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir
Sylvain REVERCHON
Directeur départemental des territoires d’Eure-et-Loir
Philippe RIBAULT
Président régional de Coordination rurale Centre-Val de Loire, Membre du Comité directeur