22 janvier 2014 – DALKIA -« L’économie d’énergie à l’échelle du territoire,
révolution ou transition énergétique ? »
Posté le:01-22-2014 par : Webmaster
DALKIA « L’économie d’énergie à l’échelle du territoire, révolution ou transition énergétique ? »
« L’économie d’énergie à l’échelle du territoire, révolution ou transition énergétique ? »
L’ambition du Président de la République François Hollande et l’accent mis sur la nécessaire croissance à conjuguer avec les enjeux européens (3×20, 3ème paquet énergétique, directive efficacité énergétique) placent l’énergie au coeur des débats. La transition énergétique qui va s’engager dans notre pays fait ainsi écho aux réflexions actuelles dans de nombreux pays de l’Union européenne. Face aux difficultés du modèle énergétique issu de directives sectorielles dérégulant l’électricité et le gaz depuis 1996, la réussite mitigée de la stratégie des 3×20 (réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation et réaliser 20% d’économies d’énergie, d’ici 2020) pousse les professionnels du secteur à proposer un modèle énergétique territorial et durable.
Les crises financières et économiques, conjuguées à l’impact prévisible des émissions de GES, interrogent les modèles de croissance des territoires. La poursuite du développement passe pour beaucoup par des modèles à faire évoluer vers une prise en compte élargie des enjeux des territoires et des marchés, par l’association d’autres parties prenantes, par une perspective temporelle conjuguant temps réel et durée et par la recherche de « sobriété ». Principalement consommateur auparavant, les territoires se pensent désormais également comme producteurs d’énergies décentralisées. Par le biais du solaire et de l’éolien, il leur est désormais possible de produire de l’électricité, de l’eau chaude ou de la vapeur d’eau. Par le biais de la géothermie et de la biomasse, il leur est également possible d’alimenter des réseaux de chaleur tout en produisant de l’électricité grâce à la cogénération.
L’optimum énergétique se gère en temps réel et nécessite la mise en oeuvre d’expertises fines. Dans le même temps, l’efficacité énergétique doit se construire au plus près des lieux de consommations en se fondant autant sur les usages que sur les énergies, leur mise en oeuvre et leur pilotage dans la durée. Les relations au sein et en périphérie du territoire devenant plus complexes alors même que les acteurs locaux s’emparent avec détermination de ces nouvelles compétences, il faut penser des schémas directeurs multi énergies intégrant les infrastructures, mais aussi les programmes de rénovation des bâtiments. Le développement des énergies renouvelables et la volonté de réduire les GES ont accéléré cette prise de conscience. Pour autant, la recherche d’optimisation énergétique ne date pas d’hier. Alors révolution ou transition, tout est question de rythme, d’engagement et de profondeurs des changements.
Dalkia est un acteur incontournable des énergies dans les territoires. En effet, Dalkia pilote les installations, dont elle a la charge, pour modifier le mix combustible en fonction de leur empreinte carbone en permettant le passage du charbon à la biomasse par exemple.
De plus, Dalkia a également développé des stockages d’eau chaude pour produire quand c’est peu cher et déstocker quand cela le devient. En outre, Dalkia, dans ses DESC, télépilote simultanément plusieurs milliers d’installations et maximise la production de Négawatheures grâce aux benchmarks, aux détections de dérives et actions correctives immédiates. Dalkia pilote, enfin, plusieurs centaines de réseaux de chaleur et gère, ne serait-ce qu’en France, ½ millions d’équivalents logements et 4.5 millions de logements et 800 réseaux de chaleur dans le monde. Dalkia a également mis au point les contrats de performance énergétique qui permettent de financer dans la durée des programmes d’efficacité énergétique en rémunérant l’investisseur avec une partie des économies constatées.
Nous pouvons dès lors nous demander comment les économies d’énergie peuvent et doivent être mises en oeuvre sur les territoires pour jouer le rôle central qui leur est dévolu ? Quelle impulsion et quelle ambition supplémentaires attendre du Débat national sur la Transition Energétique ? Comment conjuguer les compétences et les moyens des acteurs publics et privés ? Comment flécher la volonté politique, structurer l’action et mobiliser les fonds nécessaires pour sa réalisation ?
Hôtes
Franck LACROIX
Président de DALKIA
Marie MUGLER
Directrice générale adjointe
Invités
Julien AUBERT
Député UMP du Vaucluse
Jean-Louis BAL
Président du Syndicat des Energies Renouvelables (SER)
Jean BIZET
Sénateur UMP de la Manche
Henri BOYE
Coordinateur du Collège Energie Climat au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD)
Jean-Marie CHEVALIER
Professeur émérite d’économie à l’Université Paris-Dauphine
François CHOLLEY
Ingénieur général des mines, Président de la section régulation et ressources, Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET)
Michel FRANZ
Chef du bureau des éco-technologies et de la compétitivité, CGDD, Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
Christian de GROMARD
Chef de Projet et Référent Energie, Agence Française pour le Développement (AFD)
Philippe LUCAS
Chef du secteur ITEC (Industrie – Télécommunications, postes, société de l’information – Environnement – Energie- Compétitivité – Recherche) au SGAE
Tahar MELLITI
Conseiller innovation et nouvelle économie industrielle au cabinet de M. Arnaud MONTEBOURG
Jean-Pierre SOTURA
Commissaire à la Commission de Régulation de l’Energie
Eric STRAUMANN
Député UMP du Haut-Rhin